Nouvelles sur les élections

5 avertissements de Vetëvendosje qui se sont avérés corrects

La décentralisation sur une base ethnique fait du Kosovo un État non fonctionnel

Vetëvendosje avait prévenu à temps que la décentralisation en cours dans le pays aurait pour effet de rendre le Kosovo bosniaque et de le ramener à un État non fonctionnel. Aujourd'hui, suite à cette décentralisation, nous avons également la demande de création de Zajednica, qui scelle la création d'un État au sein de l'État du Kosovo, ce que la Serbie souhaite depuis le début.

Le dialogue avec la Serbie débouche sur de nouvelles concessions

Les pourparlers, initialement qualifiés de techniques, puis transformés en dialogue entre les chefs d'État, étaient promis d'aboutir à la reconnaissance du Kosovo par la Serbie. Aujourd'hui, six ans plus tard, on parle de la création de Zajednica, de l'expansion de l'opérateur de téléphonie mobile serbe et de la négociation de l'intégrité dans le domaine énergétique au Kosovo, alors qu'il n'est pas question de reconnaissance du Kosovo. La Serbie bloque même toute tentative d'adhésion du Kosovo aux organisations internationales. Et n'oublions pas que le Kosovo a également reçu la note de bas de page qui n'a jamais fondu.

La vente de KEDS pour 26 millions d'euros est criminelle

Vetëvendosje s'était alors fermement opposé à la vente de KEDS, cette opposition avait culminé avec des manifestations massives à Pristina et l'expulsion des députés du Mouvement Vetëvendosje, qui tentaient de bloquer la signature de cette vente. Ensuite, la vente a été justifiée en disant que des investissements seraient réalisés dans le réseau, que le prix de l'électricité serait réduit et que les travailleurs conserveraient leur emploi. Aujourd'hui, le bénéfice annuel de KEDS est de 32 millions d'euros, des compteurs ont été installés qui facturent plus que ce qui est consommé, l'électricité est devenue plus chère et des centaines de travailleurs ont quitté leur emploi.

La privatisation de Telekom était un stratagème criminel visant à l'extorquer

C'est le Mouvement Vetëvendosje qui avait prévenu que Telekom cherchait à être vendue à une société fictive, la société Axos, enregistrée dans un garage, et avec un chiffre d'affaires annuel de 300 mille euros. En d’autres termes, la privatisation n’était même pas l’objectif, mais cela n’avait pour but que d’ouvrir la voie à un procès devant le tribunal arbitral. Aujourd'hui, le gouvernement consacre des centaines de milliers d'euros à la défense devant les tribunaux, et Telekom risque de perdre des centaines de millions d'euros dans ce processus.

La capture de l’État a été prévenue en 2011

Lorsque le Mouvement Vetëvendosje a parlé de la capture de l’État par des structures criminelles en 2011, de nombreux représentants du gouvernement l’ont qualifiée de paranoïa, tandis que la corruption et la capture de l’État ont été décrites comme de la perception. Cependant, tous ces avertissements concernant la captation de l’État et la corruption ont été confirmés lors de la publication de ce que l’on appelle « l’affaire Pronto ». Aujourd’hui, bien que ces interceptions prouvent de nombreuses infractions pénales, il n’y a aucune arrestation pour ce travail. Mais on ne peut même pas s’attendre à cela de la part d’un système judiciaire capturé.

(Écriture sponsorisée par le mouvement Vetëvendosje)