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Traduit par : Flutura Gashi-Mehmeti
- 11 février 2025 16:23
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Les États-Unis et le Royaume-Uni n’ont pas réussi à signer un accord international sur l’intelligence artificielle (IA) lors d’un sommet mondial qui se tient à Paris.
La déclaration, signée par la France, la Chine et l'Inde entre autres pays, promet une approche « ouverte », « inclusive » et « éthique » du développement technologique, rapporte la BBC.
Le gouvernement britannique a déclaré que le Royaume-Uni « n'a pas été en mesure de se mettre d'accord sur tous les points de la déclaration des dirigeants » et qu'il « n'adhérera qu'aux initiatives qui sont dans l'intérêt national du Royaume-Uni ».
Le vice-président américain JD Vance a déclaré aux délégués à Paris qu'une réglementation excessive de l'intelligence artificielle (IA) pourrait tuer cette industrie transformatrice.
Vance a déclaré aux dirigeants mondiaux que l’IA est une opportunité que l’administration Trump ne gaspillera pas, ajoutant que les politiques de croissance en faveur de l’IA doivent avoir la priorité sur la sécurité.
Ses commentaires le mettent en désaccord avec le président français Emmanuel Macron, qui a plaidé en faveur d’une réglementation plus stricte.
« Nous avons besoin de ces règles pour que l’IA progresse », a déclaré Macron lors du sommet.
Le Royaume-Uni a déjà défendu l'idée de la sécurité de l'IA, le Premier ministre de l'époque, Rishi Sunak, ayant organisé le premier sommet mondial sur la sécurité de l'IA en novembre 2023.
Andrew Dudfield, responsable de l'intelligence artificielle au sein de l'organisation de vérification des faits Full Fact, a déclaré que la décision du gouvernement de ne pas signer le communiqué de Paris le mettait en danger.
« En refusant de signer la déclaration d'action internationale sur l'IA d'aujourd'hui, le gouvernement britannique risque de saper sa crédibilité durement gagnée en tant que leader mondial de l'innovation en matière d'IA sûre, éthique et digne de confiance », a-t-il déclaré.
