Des avocats internationaux représentant le gouvernement de la République démocratique du Congo ont déclaré mercredi qu'ils disposaient de preuves recueillies par des lanceurs d'alerte qui renforcent les inquiétudes quant au fait qu'Apple pourrait recevoir des minerais provenant de zones de conflit dans l'est du Congo, a rapporté Reuters.
Dans un communiqué, les avocats ont demandé à Apple de répondre à des questions sur la chaîne d'approvisionnement du pays et ont déclaré qu'ils évaluaient les options juridiques.
Les avocats congolais ont informé le 22 avril le PDG d'Applet, Tim Cook, de leurs inquiétudes concernant la chaîne d'approvisionnement, et ont également écrit aux filiales d'Applet en France, exigeant une réponse dans un délai de trois semaines.
Le cabinet d'avocats Amsterdam & Partners LLP a enquêté sur des allégations selon lesquelles des minerais extraits au Congo par plusieurs sociétés et groupes armés transitaient clandestinement par le Rwanda, l'Ouganda et le Burundi.