Le président de l'entité serbe en Bosnie-Herzégovine, Milorad Dodik, a appelé le président américain Donald Trump et le vice-président américain JD Vance à empêcher toute forme d'intervention de l'OTAN en Bosnie-Herzégovine.
Il leur a demandé de l'aider à annuler toute décision, qui selon Dodik est illégitime et antidémocratique, prise par l'administration Joe Biden.
« Nous ne voulons pas la guerre, nous voulons la paix. » Notre objectif est de lutter pour les droits de l’homme par des moyens démocratiques. Notre objectif est de rétablir l’interprétation originale de l’accord de Dayton. « Aidez-nous à renverser les décisions illégitimes et antidémocratiques de l’administration Joseph Biden », a déclaré Dodik dans une interview accordée au magazine The American Conservative.
Il a souligné que les déclarations du secrétaire d'État américain Marco Rubio, qui a déclaré que Dodik sapait les institutions de la Bosnie-Herzégovine, étaient « unilatérales et exprimaient de la sympathie pour la partie musulmane ».
« Je ne le critique pas, mais je l’invite au dialogue. » « Je veux qu'il entende les trois points de vue, pas seulement celui des musulmans de Bosnie-Herzégovine, qui tentent de subjuguer la majorité chrétienne du pays », a-t-il ajouté.
L'Assemblée parlementaire de la Republika Srpska a approuvé jeudi soir un projet de nouvelle constitution, qui vise à définir l'entité serbe de Bosnie-Herzégovine comme un État.
Avec la nouvelle Constitution, les dirigeants de la Republika Srpska visent entre autres à définir cette entité comme un État du peuple serbe, à lui accorder le droit à l'autodétermination, à créer sa propre armée et à abolir le Conseil des peuples et les vice-présidents des deux autres peuples constitutifs.
Il s'agit d'une nouvelle initiative des dirigeants de cette entité visant à séparer la Republika Srpska de la Bosnie, après que l'Assemblée a adopté la semaine dernière des lois interdisant le travail des institutions judiciaires de l'État de Bosnie sur le territoire de cette entité.