La Russie a accepté un cessez-le-feu limité sur les cibles énergétiques et d'infrastructures en Ukraine dans le cadre d'une initiative menée par les États-Unis pour mettre fin à l'occupation russe de l'Ukraine, a confirmé la Maison Blanche mardi après-midi.
Dans un communiqué publié après l'appel téléphonique de Donald Trump avec son homologue russe, Vladimir Poutine, la Maison Blanche a déclaré que les deux parties avaient convenu de tenir des « négociations techniques » pour un cessez-le-feu naval et, en outre, un cessez-le-feu complet et une paix permanente, rapporte The Guardian.
« Ces négociations commenceront immédiatement au Moyen-Orient », a annoncé la Maison Blanche.
Trump et Poutine ont également « convenu qu'un avenir avec une relation bilatérale améliorée entre les États-Unis et la Russie présente de grands avantages », avec « des accords économiques majeurs et une stabilité géopolitique ».
Les deux dirigeants ont convenu que ce conflit devait prendre fin par une paix durable. Ils ont également souligné la nécessité d'améliorer les relations bilatérales entre les États-Unis et la Russie. Le sang et l'argent que l'Ukraine et la Russie ont dépensés dans cette guerre seraient mieux utilisés pour répondre aux besoins de leurs peuples. Ce conflit n'aurait jamais dû éclater et aurait dû prendre fin il y a longtemps grâce à des efforts sincères et sincères en faveur de la paix.
Les dirigeants ont convenu que le mouvement vers la paix commencera par un cessez-le-feu dans le domaine de l'énergie et des infrastructures, ainsi que par des négociations techniques pour la mise en œuvre d'un cessez-le-feu naval en mer Noire, d'un cessez-le-feu complet et d'une paix permanente.
L'Iran et Israël
Les dirigeants ont longuement évoqué le Moyen-Orient comme une région de coopération potentielle pour prévenir de futurs conflits. Ils ont également évoqué la nécessité de mettre un terme à la prolifération des armes stratégiques et s'engageront avec d'autres pays pour garantir une application la plus large possible. Les deux dirigeants ont convenu que l'Iran ne devrait jamais être en mesure de détruire Israël. Ils ont convenu qu'un avenir marqué par une amélioration des relations bilatérales entre les États-Unis et la Russie présenterait de grands avantages, notamment des accords économiques majeurs et la stabilité géopolitique une fois la paix instaurée », conclut le communiqué de la Maison Blanche.
La longue liste de conditions et d'exigences de Poutine
Le communiqué publié par le Kremlin officiel a annoncé que lors de la conversation téléphonique entre le président russe Vladimir Poutine et le président américain Donald Trump, la partie russe a « souligné un certain nombre de points importants » qui nécessitent un examen plus approfondi, notamment le « contrôle effectif » de tout cessez-le-feu le long de la ligne de conflit, et la demande de la Russie d'arrêter la mobilisation des Ukrainiens et de renouveler ses forces armées, ainsi que la demande plus large d'« éliminer les causes profondes de la crise ».
La déclaration cite la « condition clé » de Moscou pour empêcher une nouvelle escalade du conflit avec une exigence de « cesser complètement » l'aide militaire étrangère et le partage de renseignements avec l'Ukraine, rapporte The Guardian.
Mais la déclaration confirme que Poutine a accepté un cessez-le-feu de 30 jours concernant les infrastructures énergétiques et a déclaré que le dirigeant russe a déjà émis les ordres pertinents.
Le texte du Kremlin note que Poutine « a réagi de manière constructive » à la proposition de cessez-le-feu en mer, et que de nouvelles négociations sont attendues sur la question.
Le communiqué indique également que Poutine a informé Trump des projets d'échange de 175 prisonniers de guerre entre la Russie et l'Ukraine « en guise de geste de bonne volonté » ainsi que de la libération supplémentaire de 23 soldats ukrainiens « grièvement blessés ».
Il a également mentionné les discussions des dirigeants concernant le Moyen-Orient et la mer Rouge, ainsi que l'effort plus large en faveur de la « normalisation des relations bilatérales ».
