Andrei Gnyot, cinéaste biélorusse et militant de l'opposition, a lancé un dernier appel passionné à un tribunal serbe pour qu'il ne soit pas extradé vers Minsk. Il y prévient qu'il risquera « la torture et une mort inévitable » s'il y retourne.
"S'il vous plaît, sauvez ma vie", a-t-il lancé devant le panel de trois juges, tout en décrivant la Biélorussie d'Alexandre Loukachenko comme un "système dictatorial qui torture et tue".
Gnyot a été arrêté après son arrivée à Belgrade en octobre de l'année dernière en vertu d'un mandat d'arrêt international émis par la Biélorussie sur des allégations d'évasion fiscale.
Il a déclaré qu'il était une personne simple qui s'opposait au gouvernement autoritaire et qu'il était désormais contraint d'en payer le prix, a rapporté la BBC.
La Cour d'appel de Belgrade a 30 jours pour se prononcer.