Les procureurs suisses ont ouvert des enquêtes liées à des soupçons de fraude, pour collecte de fausses signatures en vue d'un référendum.
Cette affaire est considérée comme une violation de la pierre angulaire de la tradition démocratique du pays, rapporte Reuters.
La Chancellerie fédérale, dont le rôle est de superviser les élections, a déclaré dans un communiqué qu'elle avait déposé une plainte pénale auprès du parquet fédéral contre des inconnus.
Le Chancelier fédéral suisse, Viktor Rossi, a déclaré qu'il prenait cette question très au sérieux.
"Faire des signatures pour gagner de l'argent est un abus de notre démocratie directe", a-t-il déclaré à la chaîne SRF.
En raison des contraintes de temps nécessaires pour obtenir suffisamment de signatures, certaines campagnes se sont tournées vers des entreprises pour les aider à recueillir suffisamment de noms. Les entreprises sont payées pour le service, ce qui conduit à affirmer que certaines ont soumis de fausses données.
En Suisse, 100,000 50,000 signatures sont nécessaires pour déclencher une initiative proposant une modification de la Constitution du pays, et XNUMX XNUMX pour un référendum sur les lois votées par le Parlement.
Une fois lancé, le référendum débouche sur un vote national, comme cela a été le cas ces dernières années sur des questions telles que l'achat de nouveaux avions de combat et l'interdiction du port du masque, connue sous le nom d'« interdiction de la burqa ».
La chancellerie a déclaré avoir reçu des informations faisant état de fausses signatures affectant une douzaine d'initiatives populaires, mais a refusé de préciser de lesquelles il s'agissait.
Le journal suisse Tages-Anzeiger, qui a été le premier à révéler l'enquête, a rapporté qu'une entreprise avait proposé de fournir une campagne référendaire comportant 10,000 4.50 signatures, au prix de XNUMX francs suisses pièce.
Les autorités locales ont par la suite constaté qu'entre 35 et 90 % des signatures étaient invalides, un taux bien supérieur au taux normal d'invalidité de 8 à 12 %, selon le journal.
Parmi les problèmes figuraient des adresses de signataires qui n'existaient pas ou des signatures de personnes qui n'habitaient pas dans la région depuis plusieurs années, selon le Tages-Anzeiger.