L'Agence alimentaire et vétérinaire du Kosovo (AUV) a annoncé qu'elle avait renforcé les mesures de contrôle pour toutes les importations de produits à base de volaille en provenance du Brésil, à la suite de l'apparition de la maladie de Newcastle dans le Rio Grande do Sul au Brésil.
Le ministère de l'Agriculture et de l'Élevage du Brésil a adressé un avis à plusieurs pays, dont le Kosovo, pour suspendre temporairement la certification des exportations de viande de volaille et de ses produits.
"AUV a immédiatement ordonné la levée des mesures de contrôle pour toutes les marchandises en provenance du Brésil. Ce qui comprend un contrôle détaillé de chaque expédition. Pour une vérification détaillée afin de garantir que la cargaison est conforme aux règles juridiques qui excluent tout doute de danger après la nouvelle situation créée par l'épidémie de maladie de Newcastle. La notification de l'autorité étatique du Brésil inclut et reconnaît l'entité étatique de la République du Kosovo. En application des règles internationales pour le commerce des volailles et de leurs produits, qui garantissent la transparence aux pays qui importent leurs produits. La certification des exportations est un accord bilatéral entre pays et l'autorité brésilienne suspend le certificat sanitaire international afin de respecter les garanties et les exigences de sécurité des produits. Parmi les produits figurent de la viande de volaille fraîche, froide ou congelée, vendue dans les pays de la région, dont le Kosovo. En application des procédures et règles légales, les mesures de contrôle seront conformes aux normes internationales du commerce des produits alimentaires pour une gestion adaptée à la situation", a annoncé l'AUV.
AUV a annoncé qu'en coopération et en coordination avec la police du Kosovo et les douanes du Kosovo, elle mettra en œuvre des mesures pour empêcher l'entrée de marchandises en provenance de zones touchées par la maladie de Newcastle.
La maladie de Newcastle est une infection des volailles et d'autres espèces aviaires par le virus virulent de la maladie de Newcastle (NDV).
"Ce n'est pas un problème de sécurité alimentaire ou de santé publique. Les citoyens en tant que consommateurs n’ont pas à s’inquiéter. La maladie est d'ordre socio-économique, qui ne met en danger que le secteur des élevages de volailles", a annoncé l'AUV.