Une "tyrolienne" comme à Peja est prévue à partir de Butovci en direction de Germia.
Mais ce qui était présenté comme un "parc d'aventures" s'est transformé en "parc de querelles" entre la Municipalité de Pristina et les organisations non gouvernementales de protection de l'environnement.
Dans le courant de jeudi, deux de ces ONG ont déposé auprès de la municipalité une demande de révision du projet qui, selon elles, ignore les recommandations de l'Institut kosovar pour la protection de la nature.
Flutra Zymi, représentante de l'organisation "Active Citizens", affirme que le parc Germija est un paysage qui doit être protégé et que, selon elle, la construction de ce parc fait le contraire.
Zymi ajoute qu'à travers cette demande, ils ont l'intention de susciter un débat public sur les raisons pour lesquelles les compétences du parc ont été transférées à la Direction de la culture et non à la Direction des parcs à Pristina.
Par le biais d'une réponse écrite de la Direction de la culture, ils ont déclaré que l'emplacement choisi est inoffensif pour la nature.
Les responsables municipaux disent qu'ils seront prudents dans l'installation afin de ne pas endommager les arbres et la biodiversité de cette partie de Germia.
Le parc couvre une superficie de 70 acres et comprend des défis, qui sont élevés à une certaine hauteur du sol. Les visiteurs seront concentrés sur l'entrée, la billetterie, à côté de la route principale goudronnée, à côté de laquelle il y aura des sièges en bois et un service de plats à emporter. Puisque tous les défis sont élevés au-dessus du sol, les visiteurs ne piétineront pas la végétation et ne détruiront pas la biodiversité de cette partie de Germia. Tous les chemins qui seront construits dans cette partie orienteront les visiteurs vers le début et non sur toute la longueur du parc, gérant ainsi et ne permettant pas la circulation dans les parties profondes de Germia", a-t-il déclaré. Blerta Basholli de la Direction de la Culture.
Basholli a montré que la direction qu'elle dirige dans la municipalité dispose de tous les permis environnementaux possibles et des autres autorisations nécessaires.
Selon elle, le projet n'a alimenté le mécontentement que d'un petit nombre d'ONG car il existe de nombreuses autres organisations qui ont donné leur accord à un tel parc.