Le manque de sécurité au travail, la discrimination sur le lieu de travail, la prolongation des procédures judiciaires pour la résolution des conflits du travail et l'absence totale d'un cadre juridique qui réglemente la sécurité et la santé au travail sont quelques-uns des défis avec lesquels, selon l'Avocat du Peuple Naim Qelaj, face aux travailleurs du Kosovo.
Dans une déclaration publiée à l'occasion du 1er mai, Journée internationale du travail, Qelaj a souligné que la situation des travailleurs dans le pays n'est pas bonne.
Selon lui, l'engagement de tous les secteurs est nécessaire pour améliorer la situation.
« L'Avocat du Peuple, constatant les cas fréquents d'accidents du travail, avec des conséquences pouvant aller jusqu'à la mort, et en particulier dans le secteur de la construction, invite les autorités publiques chargées de l'application de la loi, à remplir les obligations légales qu'elles ont en prenant des mesures de prévention des accidents du travail, de sécurité et de maintien de la santé au travail des salariés, tant du secteur privé que du secteur public", indique la réaction.
Il existe en outre des irrégularités dans le domaine du droit du travail et des violations des droits des travailleurs, où le plus grand nombre de cas, selon l'Avocat du Peuple, sont liés à la discrimination. "En raison du taux de chômage élevé, les cas de discrimination sur le lieu de travail sont encore très rarement signalés aux mécanismes de protection, car les travailleurs ont peur de les signaler", indique la réaction.
Un autre défi sérieux, selon la réponse de Qelaj, est la prolongation des procédures judiciaires de résolution des conflits du travail, qui reste un obstacle au fonctionnement de la mise en œuvre du droit du travail en termes de protection judiciaire des droits.
"En outre, au fil des années, le Médiateur a participé à des discussions sur la protection et la promotion des droits à la sécurité et à la santé au travail et au travail décent dans la perspective de normes sensibles au genre. L'Avocat du Peuple souligne que le cadre juridique qui réglemente la sécurité et la santé au travail n'est pas complet et n'assure pas la protection des salariés contre les accidents et les atteintes à la santé au travail. De même, il faut faire davantage pour que la législation garantisse suffisamment les responsabilités et obligations pour un travail digne", dit la réaction de Qelaj.