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Thaçi: Les députés inactifs n'ont approuvé que deux projets de loi en quatre mois

Arber Thaçi

Le chercheur de l'Institut démocratique du Kosovo, Arbër Thaçi, a déclaré que lors de la session, les députés n'étaient pas très actifs dans les travaux de l'Assemblée, citant le fait que seuls deux projets de loi avaient été approuvés entre janvier et avril.

Selon Thaç, cela indique une sorte d'absence d'une majorité active "qui fait avancer le processus législatif".

"Durant la deuxième période, on a vu une sorte de blocage... Une sorte de mécontentement quelque part au sein d'un groupe de députés qui a poussé la majorité à la limite de l'existence. De janvier à avril, l’Assemblée n’a approuvé que deux projets de loi, ce qui est très peu, ce qui témoigne d’une sorte de manque de majorité active qui ferait avancer le processus. L'Assemblée a été activée après l'accord entre le Mouvement Vetëvendosje et le PDK, où ont été votés 15 projets de lois qui constituent des accords internationaux", a déclaré Thaçi lundi dans l'émission "60 Minutes" de KTV.

Il a souligné que l'Assemblée s'est également distinguée par une sorte de majorité consolidée au cours de la deuxième législature. Selon Thaçi, la dynamique du travail à l'Assemblée s'est effondrée même après la période où la majorité a perdu quelques députés.

"Depuis 11 semaines, l'Assemblée n'a tenu aucune réunion, ce qui représente la passivité des députés. Il existe un certain nombre de projets de loi touchant différents domaines qui doivent être examinés. Il a évoqué le Code civil, qui n'a pas été voté depuis deux ans, et qui a encouragé une sorte de dialogue au-delà du groupe parlementaire pour créer une majorité pour voter ce document qui met en danger les droits civils", a déclaré Thaçi.

Selon Thaçi, l'approche de l'opposition envers le parti au pouvoir a également été déterminée par le petit nombre de députés de l'opposition. Il a ajouté que les députés de l'opposition n'ont pas utilisé certains mécanismes pour contester le gouvernement, mettant l'accent sur les questions parlementaires et "une sorte d'approche inadéquate face au manque de débat sur les accords internationaux".